Entrée du port de La Rochelle : les célèbres tours.
Tribus néolithiques, Pictons, Scythes, mercenaires romains...
Au néolithique, les hommes s'installent dans cette zone riche en sites faciles à protéger, où la pêche, la chasse, le bois pour le feu, permettent le développement des tribus. La découverte à IRLEAU d'une hache polie sous cinquante centimètres de bri (Gelin, 1887) et d'autres indices préhistoriques semblent l'affirmer. Vers 1000 ans avant J.C., la mer se retire progressivement.
L'influence des fleuves et rivières, de l'eau douce, devient prépondérante dans la "Venise Verte" : les végétaux (arbres : saules, bouleaux, noisetiers, frênes... et surtout les roseaux, massettes, joncs, rouches) s'accumulent et pourrissent mal dans cette zone recouverte d'eau douce au moins neuf mois par an. Cette accumulation de matière organique a donnée naissance aux tourbes et aux sols argilo-humifères d'une couleur noire caractéristique.
Puis, 600 années avant notre ère, les Pictons (celtes habitant la région, à l'origine des mots Poitou, Poitiers...) s'installent sur le rivage et certaines îles.
Durant les invasions romaines, des gués sont tracés, puis, les Scythes et par la suite les Teifales, tous mercenaires soumis à la volonté des consuls, investissent les terres maraîchines (système des colonats).
Dès cette époque, la maîtrise hydraulique appartient au déssècheur qui impose aux marais sauvages limitrophes (Marais Mouillés) un niveau haut durant les crues (protection du territoire desséché) et bas pendant la sécheresse (irrigation du desséché).